Un bâtiment en dur pour la 800e édition de Beaucroissant

La construction devrait voir le jour à l'occasion de la 800e édition de la foire de Beaucroissant. « Cela fait quinze ans que nous réfléchissons à la construction d'un bâtiment en dur pour accueillir le public. Ce projet pourrait bien se concrétiser d'ici un ou deux ans », explique Claude Rey, ancien président de la fédération Charolais Sud-Est. Il a laissé ses fonctions et passé les rênes à Raphaël Loveno à qui incombera la tâche de poursuivre le dossier.
Amortir les frais
« Tous les ans, nous payons 35 000 euros de location le chapiteau de restauration pour environ 800 mètres carrés de surface. Depuis le temps, nous aurions pu investir dans une structure durable », estime Claude Rey. Le futur bâtiment qui serait situé sur un terrain appartenant à la mairie de Beaucroissant, pourrait appartenir à la commune. Des négociations sont en cours avec la fédération Charolais Sud-Est pour décider qui des deux sera propriétaire du bien. « L'idée, c'est de le louer en dehors de la foire lors de manifestations événementielles tout au long de l'année, ce qui permettrait de l'amortir, voire de le rentabiliser ». La Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui à ce jour verse une subvention annuelle de 8 000 euros à la structure, pourrait dans les années à venir subvenir uniquement au financement partiel du bâtiment. « Aucun montant n'a été évoqué pour le moment. Tout reste à construire », ajoute-t-il. Ce bâtiment en dur permettrait d'apporter plus de confort aux visiteurs et de moderniser l'image des foires de Beaucroissant. Après avoir investi dans des stalles « pour héberger nos animaux », l'accueil du public semble être tout aussi important pour l'organisateur. Chaque année la foire d'automne reçoit environ 800 000 visiteurs et 1 800 exposants. Reste à imaginer la forme de la société. Une SAS, une SARL ou un GIE ? « Des concertations auront lieu dans les prochains mois entre la fédération et la mairie du village isérois pour trancher la question. »
Un taureau en commun
En dehors de la foire de Beaucroissant, la fédération Charolais Sud-Est réfléchit à l'achat d'un taureau en commun courant 2 018. « Nous avions déjà investi dans un taureau en Isère et nous aimerions mettre en place le projet entre tous les départements », explique Claude Rey. Pour cela, il faudra compter entre 3 000 et 15 000 euros en fonction des caractéristiques de l'animal et environ 4 000 euros pour sa mise aux normes. Un budget conséquent qui n'a pas encore été étudié dans les détails mais qui paraît plutôt viable. « Les autres départements sont intéressés. Une commission sera réunie pour évoquer les critères de choix et le type de taureau ».
Alison Pelotier