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Mutualisme

Un nouveau président à la MSA Ardèche-Drôme-Loire

Trois questions à Jean-Philippe Bréchet, élu président de la Mutualité sociale agricole Ardèche-Drôme-Loire jeudi 19 juin à Valence.

Un nouveau président à la MSA Ardèche-Drôme-Loire
©ME-AD26
À gauche, Philippe Aiglon, premier vice-président et à droite Jean-Philippe Bréchet, élu président de la MSA ADL.

Jean-Philippe Bréchet a été élu président de la MSA ADL. ©ME-AD26

Vous venez d’être élu président de la MSA Ardèche-Drôme-Loire, pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre lien avec la MSA ?

Jean-Philippe Bréchet : « Je me suis installé en 1997 dans le Sud-Drôme, sur la commune de Piégon, en viticulture au sein d’une cave coopérative et en arboriculture, en particulier en oléiculture avec la production d’huile d’olive et d’olives de Nyons. Je suis administrateur depuis deux mandats, soit dix ans d’engagement à la MSA. Auparavant, j’étais délégué cantonal. Pour moi, être élu à la MSA, c’est un moyen de se sentir utile, d’apporter du concret à tous nos agriculteurs et à des familles en situation parfois délicate. En tant qu’élu, nous faisons remonter les informations et parfois nous arrivons à résoudre des problèmes et à apporter des solutions. Pour moi, la force de la MSA, c’est le guichet unique. De notre naissance à notre mort, elle ne nous quitte plus. La MSA fait vraiment partie de nous que ce soit pour la santé, la famille, l’activité, la retraite… »

Comment s’est passée la passation de flambeau et l’élection du nouveau conseil d’administration ?

J-P. B. : « Henry Jouve était venu me voir me disant qu’il a transmis son exploitation à des jeunes et qu’il souhaitait en faire de même a la MSA afin que j’incarne l’avenir. J’ai pris ça comme une fierté mais je mesure aussi la marche à gravir car succéder à Henry Jouve, resté 23 ans à la MSA, ce n’est pas une mince affaire. Surtout qu’il a été un président qui a su bâtir les fondations pour la fusion de nos trois départements et cette harmonie qu’il a pu créer au sein du conseil, on ne peut que lui accorder. Au sein du conseil, nous avons souhaité modifié un peu le fonctionnement. Auparavant, dans les statuts de la caisse, nous avions uniquement un président et un vice-président. Aujourd’hui, nous avons mis en place un poste de référent élevage avec Gérard Gallot. Moi, je suis plus sur les productions végétales, les notions d’élevage je ne les aies pas toutes. J’aimerais ainsi m’appuyer sur Gérard Gallot en tant que référent pour les productions animales. Nous serons complémentaires. Nous avions aussi le souhait de féminiser le conseil. La MSA n’est pas tenue à la parité mais petit à petit nous allons y arriver. »

Quels axes souhaitez-vous développer ?

J-P. B. : « Nous avons beaucoup d’axes à développer. Sur l’accompagnement des jeunes agriculteurs, par exemple. Trop souvent, le contact avec la MSA ne se fait seulement que par les cotisations. Or, nous nous devons d’être à leur côté. Nous avons des conseillères entreprises qui vont pouvoir être dirigées vers les jeunes afin qu’il y ait un suivi après leur installation. Par rapport à l’emploi, le monde agricole a du mal à recruter. La MSA pourrait être un moteur dans l’attractivité du métier. Je n’oublie pas aussi tout ce qui est mal-être avec les formations sentinelles par exemple. Nous avons actuellement plus de 400 sentinelles formées à la MSA Ardèche-Drôme-Loire. Avec les soucis que certaines filières rencontrent, ce réseau est indispensable. Si je dois donner un mot pour qualifier ce mandat ? Action. »

Le Drômois Philippe Aiglon, élu Premier vice-président

Philippe Aiglon a été élu premier vice-président. ©ME-AD26

Agent d’assurance dans la Drôme depuis quarante ans, Philippe Aiglon jongle entre différents mandats professionnels. Il est administrateur depuis cinq ans à la MSA Ardèche-Drôme-Loire au sein du deuxième collège. « J’ai été en lien avec les exploitants agricoles en tant qu’assureur et aujourd’hui, je le suis avec les salariés agricoles, explique ce dernier. Quand nous voyons l’épuisement des salariés, on peut se réjouir que la MSA soit présente pour les épauler et détecter les situations de détresse ». Membre du comité action sanitaire et sociale, Philippe Aiglon s’attache à l’accompagnement des personnes en difficulté, notamment sur le handicap et les personnes âgées. « Les Marpas ne sont pas des maisons de retraite mais des logements. La MSA peut aussi permettre aux aidants de souffler grâce à ses neuf villages vacances AVMA. Tout ça, on ne le retrouve pas dans le régime général », estime ce dernier. En tant que vice-président, il se prépare à rechercher des financements auprès de la caisse centrale de MSA pour accompagner les trois départements qu’il représente désormais.

Gérard Gallot, référent élevage

 

À droite, Jean-Philippe Bréchet (président de la MSA ADL) et à gauche Gérard Gallot (référent élevage). ©ME-AD26

Éleveur en vaches laitières à Sorbier, dans la Loire, Gérard Gallot a été président de la FDSEA de la Loire et il est actuellement vice-président de l’association Solaal. Il vient de transmettre son exploitation à deux jeunes agriculteurs de 27 ans. 

Le conseil d’administration se féminise

Linda Fauriel a été élue au conseil d'administration de la MSA ADL. ©ME-AD26

La MSA ADL a élu neuf femmes à son conseil d’administration jeudi 19 juin. Linda Fauriel, arboricultrice à Loriol-sur-Drôme fait partie des nouvelles administratrices.