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Tech&Bio

« Un salon emblématique de l'agro-écologie »

Le député de Meurthe-et-Moselle, Dominique Potier, à l'origine fin 2014 d'un rapport marquant sur le plan Ecophyto 1, est venu visiter le salon Tech&Bio.
« Un salon emblématique de l'agro-écologie »

Son rapport(*) sur l'évaluation du plan Ecophyto 2018 avait fait grand bruit. Dominique Potier, député de Meurthe-et-Moselle, avait conclu que « six ans après son démarrage fin 2008, le plan n'a pas eu les résultats espérés puisque les indicateurs de suivi (...) ne montrent pas de tendance à la baisse ». Rappelons que ce plan prévoyait de diviser par deux l'usage des produits phytosanitaires en zone agricole, en ville et dans les jardins. Dans le cadre du plan Ecophyto 2, l'objectif de réduction a été reporté à 2025. « Il faut voir 2025 comme un horizon avec une étape de réduction fixée à 20 % en 2020, précise Dominique Potier, en visite le 24 septembre au salon Tech&Bio, à Bourg-lès-Valence. Cela en possible en combinant toutes les solutions techniques. »

L'accélération de la recherche

Pour sa première visite à Tech&Bio, le député, qui est également agriculteur (lait et céréales), parle d'un « salon de solutions, emblématique du développement de l'agro-écologie ». Il y a vu « l'appétence des agriculteurs », « l'accélération de la recherche » pour développer des solutions ainsi que des « pistes hybrides pour associer les savoir-faire paysans ».
Questionné sur le plan Ecophyto 2, voulu par le Premier ministre à l'issue de son rapport parlementaire, « il a été fort contesté par le monde agricole cet été, du fait notamment de la crise de l'élevage, car il ajouterait des contraintes, constate Dominique Potier. Ce que je conteste à mon tour, ajoute-t-il, car il y a dans ce rapport un appel à une harmonisation des règles en Europe. De plus, poursuit-il, l'agro-écologie est une solution car cela permet de diminuer les charges, d'avoir des systèmes plus résiliants et résistants au changement climatique, aux cycles des prix et un meilleur positionnement sur les marchés. »

C. Ledoux

(*) Pesticides et agro-écologie / Les champs du possible.