Une attention accordée à chaque grain

L'utilisateur d'un semoir monograine cherche aujourd'hui à investir dans la précision mais aussi la rapidité, la surveillance électronique ou encore le positionnement du tracteur dans la parcelle.
Au-delà des différentes technologies d'enterrage et de surveillance qui sont présentes dans toutes les marques, le semis monograine doit se faire lentement pour obtenir une bonne régularité de l'espace intra-rang. À 5 km/h, 10 grains par seconde sont distribués sur le rang, 17 grains à 8 km/h. Pour augmenter les débits de chantier, il y a plusieurs solutions, indique Claude Parmentier, inspecteur régional de la marque Amazone : « Soit on augmente le nombre de rangs du semoir mais sa taille grossit très vite et avec elle la puissance nécessaire du tracteur. Soit on augmente la vitesse. Mais il faut savoir qu'avec un système à dépression pneumatique où la chute du grain est verticale, lorsque la vitesse augmente, il existe un phénomène de rebond du grain au fond du sillon. Cela engendre une irrégularité de la profondeur et de la densité de semis. Pour augmenter la vitesse de semis, nous proposons un semoir pneumatique à pression et non pas à dépression qui propulse le grain à l'horizontale au fond du sillon, ce qui évite ce rebond. Nos semoirs peuvent travailler à 12 km/h au lieu de 6, c'est-à-dire que l'on double la capacité de chantier avec le même nombre de rangs. Nos bureaux d'études perfectionnent en permanence ce concept de semoir à grande vitesse... ».
Polyvalence et réglage facile
L'achat d'un semoir de plusieurs dizaines de milliers d'euros s'amortit sur une dizaine d'années. Il conviendra donc de bien raisonner son achat en fonction de l'offre technique existante sur le marché et de ses besoins. La polyvalence et la facilité du réglage de la largeur entre rangs doit aussi faire partie de la réflexion si la machine doit semer d'autres espèces comme le tournesol, le colza ou encore le soja dont les écartements entre rangs peuvent varier de 45 à 80 centimètres.
Roland Saint Thomas
L’utilisateur d’un semoir monograine cherche aujourd’hui à investir dans la précision mais aussi la rapidité, la surveillance électronique ou encore le positionnement du tracteur dans la parcelle.
Au-delà des différentes technologies d’enterrage et de surveillance qui sont présentes dans toutes les marques, le semis monograine doit se faire lentement pour obtenir une bonne régularité de l’espace intra-rang. À 5 km/h, 10 grains par seconde sont distribués sur le rang, 17 grains à 8 km/h. Pour augmenter les débits de chantier, il y a plusieurs solutions, indique Claude Parmentier, inspecteur régional de la marque Amazone : « Soit on augmente le nombre de rangs du semoir mais sa taille grossit très vite et avec elle la puissance nécessaire du tracteur. Soit on augmente la vitesse. Mais il faut savoir qu’avec un système à dépression pneumatique où la chute du grain est verticale, lorsque la vitesse augmente, il existe un phénomène de rebond du grain au fond du sillon. Cela engendre une irrégularité de la profondeur et de la densité de semis. Pour augmenter la vitesse de semis, nous proposons un semoir pneumatique à pression et non pas à dépression qui propulse le grain à l’horizontale au fond du sillon, ce qui évite ce rebond. Nos semoirs peuvent travailler à 12 km/h au lieu de 6, c’est-à-dire que l’on double la capacité de chantier avec le même nombre de rangs. Nos bureaux d’études perfectionnent en permanence ce concept de semoir à grande vitesse… ».
Polyvalence et réglage facile
L’achat d’un semoir de plusieurs dizaines de milliers d’euros s’amortit sur une dizaine d’années. Il conviendra donc de bien raisonner son achat en fonction de l’offre technique existante sur le marché et de ses besoins. La polyvalence et la facilité du réglage de la largeur entre rangs doit aussi faire partie de la réflexion si la machine doit semer d’autres espèces comme le tournesol, le colza ou encore le soja dont les écartements entre rangs peuvent varier de 45 à 80 centimètres.
Roland Saint Thomas