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Conflits de voisinage

Une Iséroise qui se plaignait des chants du coq de son voisin condamnée

Une Iséroise qui se plaignait des chants du coq de son voisin condamnée
Actuagri
Ricco est mort il y a quelques jours dans sa basse-cour, tué par un renard et le tribunal judiciaire a estimé que l'affaire ne relevait pas de sa compétence.

Le coq Ricco avait-il le droit de chanter dans sa basse-cour, en Isère ? Le tribunal de Bourgoin-Jallieu s'est estimé incompétent le 4 juillet sur la question mais a condamné sa voisine procédurière pour le préjudice moral causé à ses propriétaires. Installée en 2021 sur la commune de Nivolas-Vermelle, dans le nord de l'Isère, la voisine d'Alexia et de Franck Charreton réclamait à la justice le départ de leur coq Ricco, qu'elle accusait de chanter trop fort, ainsi que 4 500 euros de dommages et intérêt.

 La bataille judiciaire n'a pas d'épilogue : Ricco est mort il y a quelques jours dans sa basse-cour, tué par un renard et le tribunal judiciaire a estimé que l'affaire ne relevait pas de sa compétence. Au passage, il a condamné la plaignante à verser 2 000 € pour réparer le préjudice moral des propriétaires, habitants du quartier depuis 25 ans, ainsi que 1 500 € de frais pour leur défense. Ricco n'était pas le premier coq à faire face à la justice : en 2019, le coq Maurice était devenu un emblème de la ruralité après avoir été autorisé à continuer de chanter à l'issue d'un conflit de voisinage. Il est, lui aussi, mort l'année suivante.