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S’essayer au Gaec, pour une intégration réussie

Les groupements agricoles d’exploitation en commun (Gaec) constituent le modèle type de l’agriculture collective, mais ils sont parfois le théâtre de mésententes aux conséquences
tragiques. Désertion d’associé, dissolution qui coince… Le phénomène les concerne comme d’autres sociétés, mais ils semblent les plus exposés. Plusieurs sources de mésentente se distinguent, selon Gaec & sociétés. Les conséquences peuvent être lourdes sur les plans humain et financier.
Pour ne pas en arriver là, un droit à l’essai est prévu dans la loi d’orientation agricole.

S’essayer au Gaec, pour une intégration réussie
©Shutterstock.
Pour un futur installé ou une future installée, le droit à l’essai est l’occasion de s’essayer au travail en commun au sein d’une exploitation agricole durant une année.

«Les mésententes se multiplient au sein des Gaec. » S’exprimant au Sénat le 11 février, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, s’était dite « frappée par l’ampleur du phénomène. » Des« conflits très complexes » ont lieu notamment au sein de ces groupements agricoles d’exploitation en commun, a souligné la ministre pendant l’examen de la loi d’orientation (LOA). « Parfois interminables, ces discordes font courir de grands risques aux exploitations et déstabilisent les associés. » Le sujet est d’importance, car le statut de Gaec est très courant dans les campagnes (43 000 exploitations en 2020) et représente le modèle type de l’agriculture collective, avec son obligation de travail effectif pour chaque associé. Lire notre dossier complet

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