Trois nouveaux foyers confirmés en Savoie
À la date du 6 juillet, trois nouveaux foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) ont été confirmés en Savoie, dans la même commune d’Entrelacs, où avait été déclaré le premier le 29 juin, rapporte la préfecture de Savoie le 7 juillet. Cela porte le nombre de foyers à quatre dans la même commune. Les élevages déclarés infectés vont aussi faire l’objet d’un dépeuplement (abattage) « afin d’éviter que la maladie s’installe et se dissémine », et une zone réglementée d’un rayon de 50 km est « instaurée autour de chaque élevage infecté », indique le réseau des groupes de défense sanitaire (GDS) dans une note le 7 juillet. Par ailleurs, plusieurs suspicions ont été levées en Corse, dans l’Aveyron, le Doubs et l’Ain, rapporte le GDS du Centre, et « quelques » suspicions sont en cours de vérification, en Savoie et en Haute Savoie.
En Italie, d’où provient l’épizootie, une dizaine de nouveaux foyers sont également déclarés au nord et au sud.
Stratégie vaccinale non achevée
À l’occasion d’une réunion avec les professionnels le 7 juillet, la DGAL (ministère de l’Agriculture) a indiqué que la stratégie vaccinale contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) était toujours en cours d’élaboration. La DGAL a confirmé que le mode de dispersion de la maladie était principalement les stomoxes et les taons (insectes), ce qui est rassurant car ils ne multiplient pas le virus et leur comportement est relativement sédentaire. « Une course contre la montre » commence toutefois, explique-t-on chez GDS France. Compte tenu de son statut en Europe (maladie à éradication immédiate), les professionnels s’attendent à la poursuite des dépeuplements et à une vaccination obligatoire sur une zone qui reste à déterminer.
Le traitement des chevaux dans les zones réglementées a été soulevé par les professionnels, qui demandent leur inclusion dans les dispositifs.
En attendant la vaccination des cheptels, des marchés se ferment, notamment la Chine et la Corée du Sud pour la viande, le Japon pour les abats, le Canada et le Royaume-Uni pour les produits laitiers non pasteurisés, rapporte la DGAL.