DROIT SOCIAL
Le tracteur étant un outil de travail indispensable dans toute exploitation, sa conduite préoccupe l’esprit de nombreux agriculteurs. Voici un petit rappel des règles à respecter.
Le tracteur étant un outil de travail indispensable dans toute exploitation, sa conduite préoccupe l’esprit de nombreux agriculteurs. Voici un petit rappel des règles à respecter.
Le code du travail prévoit que l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé de ses salariés notamment au regard des conditions de température.
Le bail sous seing privé non enregistré est valable mais il offre peu de protection au preneur en place en cas de contentieux.
Vous prévoyez d’embaucher des saisonniers étrangers domiciliés hors Union Européenne pour votre saison de récolte ? Nous vous rappelons quels sont les contours juridiques encadrant l’embauche de ces salariés étrangers et comment procéder.
Lors d’un licenciement, l’employeur doit en principe verser au salarié une indemnité légale de licenciement. La loi impose un calcul minimal de cette indemnité. La convention collective, l’usage ou le contrat de travail peuvent prévoir des dispositions plus favorables. Retour sur les principales dispositions légales à connaître.
Juin, juillet et septembre sont les mois connaissant le plus fort taux de nouveaux contrats saisonniers. L’activité des exploitations agricoles étant marquée par la saisonnalité, le recours à l’embauche de saisonniers agricoles est très courant. Mais quelles sont les règles à connaître si vous employez un salarié saisonnier ?
Quand l’eau vient à manquer, chacun se met à rechercher quels droits il possède sur une source, un puits, un lac, un ruisseau…car le droit d’usage de l’eau peut varier sensiblement d’une situation à l’autre.
En principe, tout licenciement prononcé en raison de l’état de santé du salarié (sa maladie) est nul car discriminatoire. Cependant, lorsque les absences répétées ou prolongées du salarié entraînent des conséquences sur le fonctionnement de l’entreprise, le licenciement peut être envisagé.
L’usage d’entreprise est une pratique habituellement suivie au sein d’une entreprise et instaurée par l’employeur, se traduisant par l’attribution d’un avantage au profit des salariés. Cet avantage ne doit pas être imposé par le code du travail, un accord ou une convention collective. En effet, il ne correspondrait alors pas à un usage d’entreprise.
Afin d’informer les employeurs de main-d’œuvre agricole de certaines évolutions, la MSA Ardèche-Drôme-Loire organise des réunions sur l’ensemble des trois départements.
Le bail à construction n’a pas été conçu pour l’édification de bâtiments en vue de la seule exploitation de la toiture.
Le printemps est là et avec lui les jours fériés. Comment rémunérer les salariés agricoles durant les jours fériés ? La nouvelle convention collective nationale a-t-elle énoncé de nouvelles directives à ce sujet ?
L’employeur agricole se retrouve fréquemment confronté à des absences non autorisées de la part de ses salariés. Plusieurs situations peuvent être qualifiées d’absences injustifiées : un départ en congés non autorisé par l’employeur, une prolongation injustifiée d’une absence autorisée, une absence sans demande préalable et sans élément laissant présager cette demande… Ces absences peuvent considérablement désorganiser une entreprise. Comment agir ?
Si le montant du fermage ne respecte pas la règlementation, le code rural prévoit la possibilité de l’action en révision des fermages anormalement élevés.
Contrairement aux idées reçues, l’entretien annuel ne fait l’objet d’aucune obligation légale mais d’une démarche volontariste dans le cadre de la relation employeur / salarié. Une convention collective peut le rendre obligatoire, mais ce n’est pas le cas pour la Convention collective nationale de la production agricole du 15 septembre 2020.
Pour effectuer le trajet de son domicile à son lieu de travail, le salarié est libre de choisir son mode de transport. Lorsque l’employeur est sollicité pour prendre en charge les frais occasionnés, son obligation dépend du mode de déplacement choisi. Retour sur la règlementation en vigueur.
Vous souhaitez faire appel à un prestataire de service pour vos travaux agricoles ? Ce recours nécessite de nombreuses vérifications préalables à la signature du contrat de sous-traitance, mais également au cours de l’exécution du contrat. Ces vérifications sont particulièrement poussées lorsque le montant des prestations atteint ou dépasse les 5 000 euros HT.
La cession faite sans autorisation préalable est une cession prohibée et elle est sanctionnée par la nullité de l’acte. Explication.
Le contrat de travail est structuré sous forme de « clauses » qui organisent les différents droits et obligations du salarié et de l’employeur. Si les parties disposent d’une grande liberté dans la rédaction des clauses du contrat de travail, des principes conditionnent la validité de ces dernières. En effet, un contrat de travail ne peut pas comporter des clauses qui dérogeraient aux dispositions d’ordre public.
Les activités des exploitations agricoles sont par nature soumises à une forte saisonnalité. De ce fait, un CDI à 35 heures par semaine peut freiner l’employeur, alors que de nombreux aménagements du temps de travail existent. Connaissez-vous l’annualisation de la durée du travail, qui permet de répartir le temps de travail du salarié sur une période maximale de douze mois ?
Lorsque le fermier devient propriétaire de terres appartenant à ses parents, l’application d’une décote dans l’évaluation du prix n’est pas systématique.
L’actualisation du protocole national sanitaire en entreprise pour renforcer les mesures sanitaires en raison de la cinquième vague de l’épidémie de Covid-19, applicable au 3 janvier 2022, n’a pas opéré de changement concernant l’autorisation du salarié à se faire vacciner contre la Covid-19. L’employeur doit permettre au salarié de s’absenter pour se faire vacciner pendant ses heures de travail et sans perte de salaire.
Le principe selon lequel c’est l’employeur qui fixe l’horaire collectif de travail s’impose aux salariés de l’entreprise à temps plein. Peu utilisé dans les exploitations agricoles, l’horaire collectif montre pourtant son efficacité.