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Sanitaire

Des assises pour davantage d’anticipation

Les Assises du sanitaire animal s’ouvrent ce 30 janvier avec pour objectif d’anticiper les épizooties. 
Une réponse attendue par les éleveurs qui font face, depuis plusieurs mois maintenant, à une multiplication des maladies animales et à des pertes importantes.

Des assises pour davantage d’anticipation
La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a annoncé la tenue d’assises nationales du sanitaire animal le 30 janvier 2025. © JC Gutner_Réussir

Maladie hémorragique épizootique (MHE), fièvre catarrhale ovine (FCO), grippe aviaire… Depuis plusieurs années maintenant, les éleveurs font face à la multiplication des épizooties qui entraînent des conséquences non négligeables. Preuve en est avec une première évaluation1, publiée le 7 janvier par la plateforme Épidémiosurveillance en santé animale (ESA), mesurant les impacts sanitaires de la FCO (sérotype 3 et 8). L’enquête de terrain relève une « forte variabilité » tant en filière ovine que bovine. Chez les ovins, la mortalité peut aller de 0 à 35 % des animaux malades pour la FCO-3, et de 0 à 33 % pour la FCO-8. « La mortalité chez les brebis est présente dans au moins la moitié des élevages enquêtés », indique la plateforme ESA et « elle peut être très importante dans certains cheptels ». Chez les bovins, « la mortalité des animaux adultes semble limitée à l’échelle collective », malgré des pertes importantes dans certains élevages. Elle peut atteindre 0 à 50 % pour la FCO-3 et 0 à 29 % pour la FCO-8. L’étude a aussi montré que les éleveurs ont observé des avortements, sans pouvoir les relier directement à la maladie (en bovins, au moins 44 % pour la FCO-3 et 20 % pour la FCO-8 ; en ovins, 7 % pour la FCO-3 et 15 % pour la FCO-8). 

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