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Viande charolaise

Les artisans bouchers tiennent bon !

À l’occasion de leurs assemblées générales respectives, l’Institut Charolais et Charolais France ont accueilli le président des bouchers et d’Interbev Jean-François Guihard. Ce dernier a livré le ressenti de sa corporation face à un contexte de mutation de la production et de la consommation.

Les artisans bouchers tiennent bon !
©ArchivesAD26
Alors que 1,2 million de vaches, toutes races confondues, a été perdu en dix ans, la race charolaise a enregistré une hausse de 2 000 têtes en 2024, approchant les 286 000 vaches.

L’association Institut Charolais et l’organisme de sélection (OS) Charolais France ont une nouvelle fois organisé ensemble leurs assemblées générales à Charolles. Profitant d’une réunion avec la Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFBCT), le matin même à la Maison du Charolais, l’OS et l’Institut ont accueilli Jean-François Guihard, président de la CFBCT et d’Interbev. Cette présence a quelque peu bousculé l’ordre du jour avec des parties statutaires réduites au strict minimum pour laisser une large place aux échanges avec l’invité. En introduction, Jean-Jacques Lahaye, président de l’Institut Charolais, et Hugues Pichard, président de Charolais France, a évoqué « la profonde mutation » vécue par l’élevage avec une baisse de production préoccupante et un problème de renouvellement des générations. Une « inquiétude forte » que partagent les bouchers,...

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