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Chambre d’agriculture

« Défendre nos fermes, c’est défendre l’avenir de la Drôme »

Vendredi 19 septembre, la Chambre d’agriculture de la Drôme s’est réunie en session à Bourg-lès-Valence. L’occasion pour son président, Jean-Pierre Royannez, d’accueillir la nouvelle préfète, Marie-Aimée Gaspari, et de lui présenter les réalités agricoles du département. Un panorama riche et contrasté, reflet d’une agriculture à la fois diverse et fragilisée.

« Défendre nos fermes, c’est défendre l’avenir de la Drôme »
©CL-AD26
« Notre agriculture a besoin très rapidement de perspectives positives et de votre soutien », a dit Jean-Pierre Royannez, président de la Chambre d'agriculture de la Drôme, à Marie-Aimée Gaspari, la nouvelle préfète. À leur côté, Thierry Mommée, vice-président, et Damien Colin, directeur général.

« La Drôme est une petite France », a rappelé Jean-Pierre Royannez, en accueillant la nouvelle préfète au siège de la Chambre d'agriculture, le 19 septembre à Bourg-lès-Valence. Le président de l'établissement consulaire a souligné la diversité des productions et le poids du secteur agricole drômois : 1,1 milliard d'euros de chiffre d’affaires (ce qui en fait le leader régional), plus de 10 200 emplois (dont 1 700 permanents). Mais cette richesse se heurte à un problème démographique : 50 % des exploitants ont plus de 50 ans et le renouvellement des générations n’est pas assuré, malgré une centaine d’installations par an. « Les jeunes ont besoin de visibilité, de stabilité réglementaire et de perspectives économiques », a insisté Royannez. Des filières fragilisées Depuis quatre ans, la situation économique s’est nettement dégradée. « Le Covid et la guerre en Ukraine ont marqu&eacut...

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