Valence en Gastronomie a fait rayonner les producteurs drômardéchois

Après le Rallye de la gastronomie en mai, Valence Gastronomie Festival continue de faire pétiller les papilles des visiteurs durant quatre jours. L’événement, qui fêtait ses dix ans cette année, a une nouvelle fois été victime de son succès, notamment durant la Nuit des étoilés.

De la Terre aux étoiles

Plusieurs dizaines de milliers de visiteurs ont été accueillis. Pour gérer une telle affluence, durant la Nuit des étoilés, qui s’est déroulée sur deux soirées, jeudi 11 et vendredi 12 septembre, les personnes inscrites ont été réparties en plusieurs groupes. Les 1 200 participants ont dégusté des préparations concoctées par une dizaine de chefs étoilés et d’étoiles montantes sous des chapiteaux installés sur le Champ-de-Mars de Valence.

Lors des deux Nuits des étoilés, Juliette Cothenet (à gauche), meilleure Barmaid de France 2023, a réalisé des cocktails à base de clairette de Die de Jaillance en accord avec les mets concoctés par les chefs drômois Kevin Vaubourg et Lucille Routin. ©ME-AD26

Au menu notamment : chou-fleur tourbé, crémeux sarrasin et miso d’orge par les chefs Kevin Vaubourg et Lucille Routin du Lavandin, à Charols, la truite d’Ardèche, yaourt de brebis fumé au foin de Yoann Personne d’In Situ à Beaumont-lès-Valence, le Saint-Marcellin glacé olive et huile de Nyons de Cédric Perret du Clair de Plume à Grignan ou encore le baba au rhum ambré aux framboises de la Drôme d’Anne-Sophie Pic de la Maison Pic. Les plats étaient accompagnés de célèbres vins de diverses appellations Saint-Joseph, Saint-Péray, Hermitage, Vinsobres ou encore de Clairette de Die.

Valence en Gastronomie Festival a accueilli plusieurs dizaines de milliers de visiteurs. ©ME-AD26

Lors de ces soirées privilégiées, la Maison Jaillance a fait découvrir un cocktail à base de clairette de Die élaboré sur place par Juliette Cothenet, meilleure Barmaid de France 2023. « En tant que barmaid, nous travaillons beaucoup les vins effervescents. La clairette est une superbe alternative au Prosecco. Elle permet de valoriser le local comme un chef dans sa cuisine », a témoigné la jeune femme. Durant le week-end, Jaillance a aussi tenu un stand et a participé à la course des garçons de café. « C’est un lieu de la gastronomie régionale qui valorise le savoir-faire du territoire. C’est un rendez-vous incontournable », a assuré Géraldine Derycke, directrice marketing de la coopérative.

Les pagodes « goûtatout »

Samedi 13 et dimanche14 septembre, les visiteurs ont pu déambuler sur le Champ-de-Mars dès 10 h. Une soixantaine d’entreprises et associations ont répondu au rendez-vous, dont une vingtaine de producteurs de Drôme et d’Ardèche (voir encadré). L’association Fruits Plus a partagé son stand avec Interfel et cinq producteurs de l’association Terre de fruits basée à Châteauneuf-sur-Isère. « Nous sommes présents pour faire passer un message, a déclaré Régis Aubenas, président de Fruit plus et du comité régional d’Interfel. Nous encourageons à consommer des fruits et légumes frais pour être en bonne santé et favoriser l’économie locale. »

La Ferme bio Margerie est présente sur le festival depuis sa création. ©ME-AD26

Plus loin, le stand de la Ferme bio Margerie, représentée par la quatrième génération de producteurs. « Nous venons depuis la création du festival. Cela nous paraît être du bon sens et contribue à valoriser l’économie locale. C’est une fête autour de la table, a mis en avant Marie Margerie, gérante. L’alimentaire, c’est aussi un plaisir et une culture. Cet événement se veut ouvert et en phase avec la population afin que nous puissions expliquer nos métiers. Il permet aussi au réseau d’acteurs de se rencontrer et c’est une bonne chose car comme beaucoup d’agriculteurs, nous sortons peu de notre ferme. »

Parmi les producteurs ardéchois présents, la Ferme du plateau des Soies basée au Pouzin. ©ME-AD26

Quelques Ardéchois avaient aussi apporté leur production pour le grand plaisir des visiteurs. « Nous faisons tout nous-même, sans produits chimiques. À manger comme ça ou à cuisiner », pouvait-on entendre sur le stand de la Ferme du plateau des Soies, basée au Pouzin. Les gourmands ne perdaient pas de temps à demander un plateau de charcuteries composé de poitrine sèche ou encore de rillettes aux oignons. Enfin, les passants ont bien entendu déguster les vins du territoire et rencontrer des vignerons passionnés, notamment avec Jean Esprit ou encore le domaine Raspail et la coopérative Vignolis. Certains ont aussi profité de quelques ateliers culinaires par exemple avec la maison Boutarin et son ail noir ou encore d’échanges sur la scène des talents comme avec la Cave Noisel venue présenter la Noix de Grenoble.